Lieu de départ: L'Ampolla

Durée: une journée complète

Itinéraire en voiture: 14,6 km

Itinéraire à pied: 200 m

Circulaire: non

Nous commençons notre itinéraire sur le port de la municipalité de l’Ampolla. Dans le sillage du vent, il y a plusieurs espèces de mouettes comme la mouette rieuse et la mouette d’Audouin se reposant sur les quais et les barques. Nous continuons notre parcours le long du rivage de l’entrée de la baie du Fangar, visible de certains points élevés, où nous détecterons certaines espèces d’oiseaux marins typiques de ces espaces tels que le grèbe huppé, le grèbe à cou noir et durant les mois d’hiver, des anatidés marins comme la macreuse noire et la macreuse à front blanc ou le plongeon huard. Après avoir longé la baie et la plage de l’Ampolla nous empruntons la TV-3401 en direction Deltebre et nous trouverons à peu de kilomètres une déviation sur la gauche qui nous mènera à la Retenue de les Olles. Là nous pouvons observer différentes espèces de canards ainsi que des mouettes et goélettes qui abandonnent momentanément l’eau salée pour se reposer et boire dans cette retenue d’eau. Mais la partie la plus intéressante est peut être les roselières qui l’entourent, où à partir du mois de mars il est possible d’entendre les chant de la locustelle luscinioïde, entourée d’un important nombre de rousserolles turdoïdes et de rousserolles affarvattes se pressant pour pouvoir conquérir un territoire et s’accoupler. Nous roulons sur une piste de terre jusqu’à la Gola de Les Olles. Dans cette retenue, qui communique avec la mer, il est possible de voir à peu de distance toute une variété de mouettes et de goélettes.

Nous entrons dans la baie par le nord. A partir de là nous continuons sur la piste de terre qui longe, d’un côté, l’eau peu profonde du Fangar et de l’autre les roselières de filtres verts (zones inondées de roselières qui aident à améliorer la qualité de l’eau), où il est recommandé d’effectuer un arrêt afin de rechercher des oiseaux tels que le Blongios nain, le talève et pouvoir suivre la trace de groupes de canards afin de détecter l’oxyura et la marmaronette marbrée, rares dans le delta mais qui ont en cet endroit un des meilleurs refuges. Au sein de El Fangar, lors de la migration, de milliers d’oiseaux limicoles se réunissent pour faire provision d’énergie sous forme d’invertébrés qu’ils trouvent dans la boue. Armé de bonnes jumelles, il est possible de voir durant toute l’année des huitriers sur la pointe de la dernière langue de sable. Des centaines de flamants roses amènent de la couleur à cette zone.

Un arrêt dans le port de la Illa de Mar est recommandable ; ce port est voué à la culture des coquillages, entre autres à l’extraction des huitres et de moules et il y est possible d’observe des tournes-pierres. La majorité des harles huppées qui passent l’hiver dans cette zone, se trouvent dans les parties les plus éloignées, très souvent plongeant parmi les parcs à moules. Nous suivons la piste en direction du sud jusqu’à ce qu’à ce que nous ayons à prendre la direction de l’intérieur, moment auquel nous traversons quelques unes des meilleures rizières du delta pour observe des oiseaux, en particulier durant l’hiver, lorsqu’une importante quantité de charadrius, calidris, scolopacidae ou barges rousses nous occuperont.

Une fois arrivés sur la piste goudronnée qui mène directement à la plage de la Marquesa, nous reprenons la direction de la mer tout en nous arrêtant constamment pour regarder les roselières à la recherche d’espèces aussi intéressantes que les bécasseaux de Temminck, le petit gravelot et d’importantes volées de barges à queues noires. En arrivant au restaurant Els Vascos, nous trouvons des champs de lits de boue où durant les mois de mars et avril il est habituel de voir des marouettes ponctuées en plus des allées et venues constantes des gorges-bleues. Nous atteignons la mer, d’où nous pouvons faire du sea-watching afin de voir des puffins de Méditerranée ou des Baléares ou bien de petits groupes de bécasseaux Sanderling et de Gravelots à collier interrompu qui suivent le rythme des vagues.

Phénologie :

Sans aucun doute, le passage migratoire, tant au printemps (mars-mai) qu’à l’automne (août-octobre), sont les dates comprenant la plus grande diversité d’espèces, permettant à l’observateur de compléter des listes avec un grand nombre d’espèces. Mais il ne faut pas néglige la période estivale, moment où se forment les colonies de nidification ou bien l’hiver, où un bon nombre d’oiseaux aquatiques trouvent refuge sur les eaux calmes de la baie. Par conséquent, tout au long de l’année il est possible de visiter cet espace et générer un important degré de satisfaction pour l’ornithologue.

Track GPX

Nous mettons également à votre disposition le fichier de l’itinéraire en format gpx afin que vous puissiez l’utiliser avec votre dispositif GPS (voir le lien en tête de page).